Malgré les mots, dans le normal fonctionnement des choses, le droit d'auteur n'a jamais,
pour premier objectif, celui de garantir une rétribution à l'auter,
mais il ne sert que à lier l'oeuvre à la société d'édition, qui devient ainsi la seule proprietaire.
en fait, le contrat entre l'auteur et la société d'édition prevoit que
tous les droits soient cedés par l'auteur à l'éditeur qui ne lui donne en échange qu'une pourcentage sur les ventes.
Les conséquences immédiates du droit d'auteur sont trois:
*l'auteur n'est pas payé pour le travail qu'il a fait,
mais juste pour l'éventuel succès de son oeuvre, où -vues les pourcentages-
avec "succès" on ne signifie que des chiffres de vente très élévées, qui ne peuvent être jointes que par peu des auteurs:
les auteurs qui, surtout en Italie, arrivent à vivre avec le copyright sont très peu;
*l'oeuvre protegée du droit d'auteur a une visibilité beaucoup limité et ses possibilités de circulation sont très baisses,
parce que sa distribution dépend des logiques commerciales de la société qui en a les droits; par contre une oeuvre qui peut être reproduite, filmée, trasformée en chanson, un film, utilisée a beaucoup plus de chances de faire naître de soi même des autres oeuvres;
*les idées, les mots et les images
sont controlées par un nombre très petit de sociétés à detriment des communautés et des personnes qui les ont créées.
chievediSvolta a comme politique éditoriale celle de laisser l'oeuvre vivre sa vie, libre des sentiments romantiques des auteurs et des logiques commerciales des éditeurs. pour cette raison elle utilise un contrat de copyleft avec tous les auteurs qui travaillent dans ses livres et qui ne sont pas payés par rapport aux ventes mais à leur travail;